Entrevue avec Krista Lynn Best
- Pouvez-vous décrire brièvement votre parcours académique ?
BSc Honours (2001) et MSc (2004) en kinésiologie de Dalhousie University. PhD Rehabilitation Sciences (2014) d’University of British Columbia. Postdoctorat en réadaptation de l’Université Laval (2018).
- Pouvez-vous décrire vos travaux en 4 mots ?
Mobilité, Technologie Assistive, Participation and Inclusion.
- À quel moment, avez-vous compris que vous vouliez être chercheuse ?
Quand j’étais enfant, ma mère avait un ami qui utilisait un fauteuil roulant. J’étais fasciné, et chaque fois qu’elle venait, je lui demandais de jouer dans son fauteuil roulant. Pendant la 4ème année de mon B.Sc., j’ai réalisé que je pouvais faire de recherche sur les fauteuils roulants (et d’autres domaines de réadaptation) et j’étais accrochée !
- Dans 5 ans, vous vous imaginez où, en train de faire quoi ?
En 5 ans, j’ai obtenu mon FRQS Junior 2 et je me suis intégré comme professeur associé à l’Université Laval. Je maîtrise presque la langue française, et j’ai obtenu un CRC. J’ai probablement aussi au moins deux autres chiens, et quelques timbres supplémentaires dans mon passeport.
- Quelle est la partie de votre travail que vous aimez le plus ?
J’ai trouvé que mon travail a fait une différence. Lorsque je lis certaines des évaluations qualitatives des participants, c’est l’affirmation que mon travail a eu un impact. Aussi, le voyage. J’ai vu tellement de choses dans le monde en assistant à des conférences et en présentant mon travail.
- Quel outil, application ou autre astuce, vous sauve au quotidien dans votre travail ?
Je me sens un peu comme un dinosaure quand il s’agit d’applications… personnellement, je ne pourrais pas fonctionner sans mon notebook et mon stylo que j’ai toujours sur moi. L’acte d’écrire est essentiel pour ma mémoire et taper/utiliser des applications n’a tout simplement pas le même effet.
- Qu’est-ce qui vous a le plus challengé ces 5 dernières années ?
Au cours des 5 dernières années, j’ai déménagé 6 fois (3 provinces et vers l’Europe)… Le plus grand défi et le plus gratifiant a été de choisir Québec pour commencer ma carrière et m’y installer. Commencer une carrière de scientifique débutant et de professeur assistant tout en apprenant une nouvelle langue était intimidant au début et a été l’un des meilleurs défis de ma vie. Heureusement, j’ai été soutenu par les meilleurs collègues qui ont accepté que j’apprenne le français !
- Quel est LE rendez annuel de votre domaine à ne pas manquer ?
Bien sûr, il y a le REPAR, mais au niveau international, tous les symposiums sur les sièges (International Seating Symposium, European Seating Symposium, et récemment l’Oceania Seating Symposium). On s’y sent comme chez soi.
- Si vous pouviez inviter 3 personnes fictives, réelles, vivantes ou décédées pour un diner, qui choisiriez-vous et pourquoi ?
Princess Diana, parce qu’elle pouvait m’apprendre beaucoup de choses sur la façon d’être une dirigeante forte et qu’elle semblait si gentille. Eddie Vedder, pour qu’il puisse jouer mes chansons préférées. Neil Armstrong, pour qu’il puisse me raconter sa version de l’histoire d’aller sur la lune.
- Quel conseil donneriez-vous aux étudiants postdoctoraux qui souhaitent ouvrir leur laboratoire ?
Posez des questions ! Demandez à vos mentors, à vos collègues, à tout le monde. Et n’ayez pas peur de demander.
Krista Lynn Best